400 µW/m2


Ce soir-là j’avais reçu une boule de feu dans l’estomac. Allongée dans ma voiture, je venais d’être visée par un tir de micro-ondes. L’estomac avait gonflé tout soudain tel une baudruche , douloureux. La douleur avait été calmée par un  chapelet d’éructations à réveiller les voisins . J’étais là, près du cimetière.

 Pas de risque.
Compte tenu de ma position  et  de l’impact sur l’estomac,  le tir  venait sans doute d’une antenne-relais. 
Sauf à imaginer un appareil capable de viser avec précision par un tir en ½ éllipse.

La détection avait donné ceci : "seulement" 400 µW/m2 . 

C’était  la violence de l’impact qui posait problème, à cause de l’évidente pénétration des ondes brûlantes en profondeur. 
En cherchant un peu sur internet , on trouvait une autre éventuelle origine :


et donc éventuellement

car ce tir à la verticale était difficile à expliquer

Et j’avais quitté. Cette nuit-là , comme parfois,  avait été infernale, au sol . Car les prédateurs  des réseaux criminels sans risque ,  et autres  amateurs de tirs sur humains isolés ,    étaient complètement excités. 
Ils avaient sillonné à mes trousses les quartiers à 2 et 3 voitures vrombissantes pour repérage de cible et matraquages d’ondes dès que je me posais.
Un de leur copain détecteur/harceleur de cible  s’était fait piégé dans l’après-midi. 
La frénésie de la nuit  ressemblait  donc à une vengeance. C’est leur mode primaire de fonctionnement en bande organisée.  
Ce grand-là était venu  en voiture  dans l’impasse  du XIIème où je me trouvais,   pour se faire voir ou/et faire un repérage , avec un  Uturn  pile poil devant moi. J’avais foncé ,  suivi .

 et même   accompagné …  en conduisant à sa  hauteur.  Mais  ce quadra grisonnant, à la jolie coupe de cheveux style militaire impeccable,  avait  alors conduit tête tournée vers le trottoir, avant de virer à droite dès que possible. 
La nuit précédente , c’est un jeune chinois à mob façon livreur de pizza qui avait fait un manège de repérage peu discret , 4 fois de suite. Il fallait penser qu’il s’assurait que la cible était bien toujours au même endroit avant  l'arrivée et le positionnement du matériel de tirs d’ondes, ou avant de confirmer la position de l'endroit à viser.

Durant  cette même nuit-là , il y  en avait  eu de nombreux avec les même techniques habituelles voulant être vus en  s’arrêtant  à ma hauteur avant de repartir dans de joyeuses pétarades de véhicules turbo . 
Comme souvent dans le harcèlement de rue , ils jouaient en bande  en agaçant  la cible mais  vérifiaient aussi  par GPS ou carte  SIM de portable,  la position qu’il faudrait matraquer.
Il y a quelques nuits , j’avais déplacé ma voiture seulement de quelques mètres, échappant au matraquage d’ondes  Ça avait  déclencher immédiatement une recherche par un véhicule. Pour repartir , le conducteur avait simplement fait une marche arrière après une pause à ma hauteur.
 Cela pourrait signifier que si l’accroche ne fonctionne pas pour une raison X, il est nécessaire de géolocaliser une cible discrètement  ( pas pour la cible)   avant de pouvoir  ensuite géopositionner le corps  grâce aux  piqûres aux pieds, et ce ,  avant de pouvoir viser la tête  avec des tirs d’ondes.
Il s’agit ici d'une forme  de guerre civile urbaine. 

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